L'info du jour n'est pas réjouissante et nous invite à nous mobiliser pour défendre non seulement nos droits mais aussi notre vie. Lisez plutôt...

Un reportage de la BBC révèle qu'une quarantaine d'écoles musulmanes de Grande-Bretagne - dont certaines liées à l'Arabie Saoudite - enseignent à leurs élèves comment appliquer les châtiments corporels de la Charia. Ainsi, 5.000 élèves apprendraient que les personnes ayant des relations homosexuelles doivent être lapidées à mort, brûlées vives, ou jetées du haut d'une falaise. 

L'organisme britannique chargé de l'inspection des établissements scolaires a été chargé d'une enquête par le ministre de l'Education. 

On pourrait me reprocher de toujours m'acharner contre les mêmes cibles.

Qu'y puis-je si ce sont toujours les mêmes qui s'acharnent contre les homosexuels avec une virulence bien plus grande que la mienne ?

Paradoxalement, ceux-là qui réclament leur "légitime" liberté religieuse, nous dénient tout droit, y compris celui de vivre.

Soyons sur nos gardes, le monstre de l'obscurantisme, TOUTES religions confondues, renaît de ses cendres pour nous imposer ses lois liberticides.

Il est temps de rappeler fermement notre attachement à la laïcité et de réclamer que les limites de la liberté d'expression soient clairement réaffirmées en ce qui concerne notamment les incitations à la discrimination, à la haine et à la violence homophobes, qui doivent être sévèrement condamnés. 

La liberté, qu'elle soit religieuse ou autre, ne peut se concevoir que dans le respect des droits de l'homme auxquels elle est subordonnée. Car, seul le respect des droits de l'homme peut garantir cette liberté.

Avec une peine supérieure aux réquisitions du parquet, le tribunal correctionnel de La Rochelle a condamné le voisin de palier d'un couple de gays de Royan, qu'il injuriait et agressait depuis 4 ans.

Christian et Fiorenzo, qui vivent ensemble depuis 20 ans, ont commencé à retrouver le sourire depuis le 18 novembre. Depuis leur installation à Royan il y a 4 ans, ils vivaient un véritable calvaire. Leur voisin de palier ne cessait régulièrement de leur cracher dessus et de leur proférer des menaces et insultes homophobes.

4800€ de dommages et intérêts
Le tribunal correctionnel de La Rochelle vient de mettre fin à cette spirale homophobe en condamnant l'homme âgé de 68 ans, à 3 mois de prison avec sursis et à 4800 € de dommages et intérêts; 3800 € pour les deux victimes et 1000 € pour l'association ADHEOS de Saintes. Un jugement accueilli «avec une grande satisfaction» par Frédéric Hay, membre fondateur d'ADHEOS, qui rappelle que l'intervention de l'association «a été déterminante auprès des services de police et des victimes, dans le soutien au quotidien». Et pour cause.

Au départ, le commissariat royannais refusait d'enregistrer les plaintes du couple. Depuis l'intervention d'ADHEOS, l'attitude envers les victimes a été toute différente. Celle du parquet aussi du reste, car en août 2006 l'agression physique de Fiorenzo par ce voisin homophobe s'était soldée par 300 € d'amende devant un simple tribunal de police, alors que Fiorenzo avait eu 7 jours d'ITT.

Témoignages de félicitations
L'avocat des parties civiles, Michel Navion, résume cette affaire par un tiercé gagnant: «Des faits avérés avec un passé lourd pour l'auteur, un parquet motivé et une association qui a agi au moment opportun.» L'avocat lui-même a su relancer l'affaire à temps pour éviter la prescription, de 3 mois seulement en matière d'injures homophobes.

Christian et Fiorenzo sont satisfaits de ce dénouement. Pour eux, «c'était un devoir envers les gays français, mais aussi italiens, de témoigner pour qu'à l'avenir les victimes se battent pour faire reconnaître leurs droits et qu'elles n'hésitent pas à se faire aider par une association». Au final, le couple qui est pacsé depuis 1999 espère juste la fin de l'escalade homophobe et avoir la paix. Depuis la médiatisation locale de leur affaire, Christian et Fiorenzo ont reçu nombre de témoignages de félicitations pour leur courage, de la part de voisins de leur quartier. Toutefois, ils disent rester «prudents et attentifs aux éventuelles représailles de leur voisin».

France 3 a consacré un reportage à ce jugement.